Justine Bouquier

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Justine is currently a doctoral student at the University of Ottawa, Faculty of Law, where she is supervised by Professor Sophie Thériault.

Her doctoral project analyzes international human rights’ permeability to Indigenous legal orders. Specifically, she investigates the adaptability of a body of rules and principles a priori underpinned by Western values, to legal conceptions defying their anthropocentrism, their materialism, and their individualism. In particular, she explores the ecosystem protection that could result from Indigenous legal orders’ integration in international human rights interpretation.

Her theoretical framework is based on Critical Indigenous Studies, which she combines with a pragmatic and discursive approach of international law. Her research compares four international systems protecting human rights: the United Nations system, the European system, the Interamerican system, and the African system.

Justine holds an LLM from the University of Ottawa Faculty of Law, as well as a Master 1 de droit international et européen and a Master 2 recherche en droit international public from Aix-Marseille Université. In 2019, she received the United Nations Association of France’s award for the work she accomplished during her Master 2. She completed her Licence de droit at Faculté de droit de Bordeaux and started her studies in higher education by attending two years of Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (Hypokhâgne and Khâgne A/L) at Lycée Michel Montaigne, in Bordeaux.

For Justine, law is a tool allowing her to get involved in causes that matter to her. Through her research, she wants to contribute to opening international human rights to perspectives potentially able to provide a better understanding of the interdependence between humans and nature (that is to say, towards a more efficient protection of ecosystems), and to a more inclusive approach for people and groups marginalized by its Eurocentric and state-centered foundations. She establishes a legal link between social justice and nature degradation, which she also strives to do through her involvement in civil society, particularly in France, as a member of the organisation Notre Affaire A Tous.

Justine has the ambition to become a professor, and an expert for international organisations involved in her areas of focus. In this way, she wants to both help and support future generations in grasping and solving global issues by encouraging personal, innovative and audacious reflections, while investing her own efforts and expertise as a lawyer and an activist in the fights that are occurring now and will carry on during her academic career.


Justine est actuellement doctorante à la Faculté de droit d’Ottawa, sous la supervision de la Professeure Sophie Thériault. Dans le cadre de son projet de thèse, elle cherche à analyser la perméabilité du droit international des droits de la personne aux ordres juridiques autochtones, c’est-à-dire à sonder la capacité d’adaptation d’un corps de règles et de principes a priori occidentaux à des conceptions juridiques qui défient parfois leur anthropocentrisme, leur matérialisme et leur individualisme. Ainsi, sa recherche l’amène, notamment, à explorer la protection des écosystèmes qui résulterait de l’intégration des ordres juridiques autochtones dans l’interprétation du droit international des droits de la personne.

Elle prend pour cela la perspective des Critical Indigenous Studies, qu’elle combine à une approche pragmatique et discursive du droit international, en comparant les principaux systèmes internationaux de protection des droits de la personne : le système onusien, le système européen, le système interaméricain, et le système africain de protection des droits de la personne et des peuples.

Justine est détentrice d’un LLM effectué à la Faculté de droit d’Ottawa, ainsi que d’un Master 1 de droit international et européen et d’un Master 2 recherche en droit international public, pour lequel elle a reçu le prix de l’Association Française pour les Nations Unies, obtenus à l’Université d’Aix-Marseille. Elle a effectué sa licence de droit à la Faculté de droit de Bordeaux, et a accompli ses premières années dans l’enseignement supérieur en Classe Préparatoire aux Grandes Écoles (Hypokhâgne et Khâgne A/L) au Lycée Michel Montaigne de Bordeaux.

Justine considère le droit comme un outil lui permettant de s’investir dans les causes qui lui tiennent à coeur. À travers sa recherche, elle espère contribuer à l’ouverture du droit international des droits de la personne à des perspectives susceptibles de l’orienter vers une meilleure compréhension de l’interdépendance de l’humain et de la nature, soit vers une préservation plus efficace des écosystèmes, et vers une approche plus inclusive des personnes et groupes marginalisés du fait de ses fondements eurocentrés et de son stato-centrisme de principe. Elle lie ainsi, juridiquement, les problématiques de justice sociale à celles relatives à la dégradation de la nature. Elle utilise également le droit dans le cadre de son investissement au sein de la société civile en France en étant membre de l’association Notre Affaire À Tous.

Justine nourrit l'ambition de devenir professeure et experte auprès d'organisations internationales qui s'investissent dans ses champs d'intérêt. De cette façon, elle veut à la fois accompagner les générations futures dans l'appréhension et la résolution de problèmes globaux en encourageant les réflexions personnelles, innovantes et audacieuses, tout en investissant elle-même ses qualités de juriste et d'activiste dans les luttes qui ont lieu aujourd'hui et qui se poursuivront durant sa carrière universitaire.